18.7.12

Sur la route des vacances. En passant par le Perche...












 

1&2 Maison Fassier, photographies J'attends...
3 Maison Gustave, photographie, Frédéric Vasseur pour Elle Décoration



Toutes les routes mènent au Perche. Quelle que soit ma destination de vacances, je passe toujours par le Perche. Trois jours pour descendre dans le sud, que des routes départementales et pas d'embouteillage. Il y a toujours d'heureuses surprises. Cette fois c'est un bistrot impossible à discerner d'un autre bistrot de village, le Café de la Paix à Bellême. Skaï et plastique beige mais du goût pour le terroir et la cuisine maison. Une petite cantine qui sert du cidre fermier d'un  producteur voisin, de l'andouillette dorée à la perfection, des frites faites par le patron. Le fromage était du coin mais du jour au lendemain le fromager producteur a cessé son activité. On nous le dit tout de suite. Pas de fromage donc, on parle la même langue... et on réserve un carton de cidre qu'on prendra au retour. Ce petit troquet nous a été suggéré par Claude Fassier. On y est allé les yeux fermés. Il y a une autre cuisine sans façon qu'on attend de goûter depuis notre dernier passage... Chez l'adorable antiquaire originaire du Nord de la France, Christiane Delvincourt qui fait découvrir des plats sans façon cuits dans des diables rapportés de chez elle. Pommes de terre cuites au truchot ou à la truche, je me dis que ce doit être une cuisine sincère. Hélas, elle a fait une chute malencontreuse et je dois attendre mon prochain passage pour vérifier mon intuition. Les scones de chez Gustave sont à se damner, servis avec amour et clotted cream dans un salon de thé boudoir. Je repars cette année encore avec du vinaigre à la framboise et du vinaigre à la poire à la vanille sélectionnés par Gustave. On en trouve ailleurs, mais celui-ci est vraiment parfumé. Tout est beau à La Maison Fassier, comme toujours. Et on ne présente plus cette adresse de référence. Nous n'avons pas eu le temps de nous arrêter chez leur fils Cyrille Fassier cette fois et c'est bien dommage. Il y a bien d'autres adresses à découvrir dont je parlerai à mon prochain passage... Pour en savoir plus, voir Elle Décoration, Les visites privées, 48 heures dans le Perche par Clémence Leboulanger et Frédéric Vasseur et aussi Dolce vita dans le Perche, le Figaro par Marie-Angélique Ozanne.


Bistrot, troquet, mastroquet: 



Etymologie (1892) Origine obscure.

Il s’agit vraisemblablement d’un régionalisme importé à Paris au XIXe siècle d’où il s’est diffusé à travers la France. Peut être du poitevin bistraud « petit domestique » puis « marchand de vins ». On pense aussi à bistrouille qui désignait un mélange de café et de vin dans le nord de la France, bistringuebastringue d’origine tout aussi obscure. On l’a rapproché au mot argotique bistingo« cabaret », ce qui est peu vraisemblable dans la mesure où le sens premier historique n’était pas l’établissement, mais le tenancier.
Enfin, on lui prête une étymologie fantaisiste mais suffisamment plaisante pour être citée : le mot proviendrait du russe быстроbistro (« vite »), mot que l’on prête aux Cosaques stationnés à Paris en 1814 et qui auraient ainsi apostrophé les cafetiers. Toutefois, le mot « bistrot » n’est attesté en France que depuis la fin du XIXe siècle .
Article du Wikitionnaire



Christine Delvincourt, Les Broc'hanteuses22 rue Boucicaut Bellême
Claude et Alain Fassier, La Maison Fassier, 21 rue Ville-Close
 Bellême
Cyrille Fassier, 20 Place de l'Hôtel de ville
Longny au Perche
Maison Gustave, 18 rue Ville-Close
 Bellême 
Café de la paix, Bellême





1 comment:

  1. Oh! Thanks for this . I must go to this Cafe de la Paix! You know how to tempt a gourmand...CjW

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