In his last exhibition Artefact sculptor Franck Evennou played with form, mass and scale to evoke the artefacts of a fancy civilisation. For more than two decades he has been consistently questioning our sense of proportion. Whatever his choice of medium- either with photography, pieces of furniture, jewelry or drawings- his work is an ode to incandescent matter and pure energy.
Ville imaginaire, site
archéologique, ruines de Tipaza, d’Herculaneum ou de Tarquinia, ville du passé
ou ville futuriste, les sculptures de Franck Evennou évoquent un paysage urbain
où l’homme aurait laissé d’étranges traces d’architecture minimale. L’œil
écoute, aux aguets, il cherche à capter les passages, les failles, les
ruptures, ce moment essentiel où soudain surgit autre chose… Les formes
premières que le sculpteur recherche inlassablement ne communiquent entre elles
que par le vide qui les sous-tend. Comme en poésie, chaque unité a son
indépendance, l’apparition d’une nouvelle unité transforme l’espace qu’elle
vient d’ouvrir. Le plus important est invisible, dérobé. L’artiste nous invite
à une réflexion sur le passage, la métamorphose, le rythme. Chaque unité est
comme une note de musique qui scande le temps, qui approfondit l’espace du
dedans, qui accroît la géométrie du monde jusqu’à la démesure. Les codes de la
représentation dans l’espace se brouillent, les repères s’évanouissent pour ouvrir
vers l’expérience intime d’un infini où bruissent les âmes errantes.
Texte de J'attends...
pour le catalogue de l'exposition de
Franck Evennou, Artefact, décembre 2012
Links: Franck Evennou Artefact
Galerie Avant-scène
4 place Odéon
75 006 Paris
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